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Développement durable dans l’industrie régionale des matériaux de construction

Développement durable dans l’industrie régionale des matériaux de construction

Amélie #Schulz a écrit avant le baccalauréat unt ravail insolite de séminaire „Non vitae, sed scholae discimus“ – „Pas pour la vie, nous apprenons pour l’école”. Il y a deux millénaires, le savant romain seneca a critiqué par ce mémorandum l’hostilité à la pratique de tant d’écoles philosophiques de son temps. Pourtant, à notre époque, c’est le contraire qui est devenu populaire en tant que mot ailé, à savoir l’affirmation que la vie est le but ultime de l’apprentissage: „Non scholae, sed vitae discimus“ – “Pas pour l’école, nous apprenons pour la vie.” Peut-être la direction de l’école du Saint-Sépulcre de Baden-Baden avait-elle en tête cette modification moderne de la phrase antique lorsqu’elle a offert aux élèves du secondaire la possibilité de présenter un grand séminaire au lieu de l’examen oral du baccalauréat. Les élèves devaient rédiger un travail de séminaire et l’exposer lors d’un exposé.   La “durabilité” devait être le thème général. Amélie Schulz a en tout cas profité de cette occasion pour écrire sur la “durabilité dans l’industrie régionale des matériaux de construction”. Ce n’est pas par hasard qu’elle a choisi ce thème, raconte Amélie. Bien sûr, elle a été influencée par sa famille ; son père Daniel Schulz est tout de même le directeur de l’entreprise membre de KIWI OHU – Oberrhein-Handels-Union GmbH & Co. KG. Mais cela ne joue aucun rôle dans son travail. C’est plutôt en visitant les lacs de dragage autour de Sandweier qu’elle est entrée en contact avec l’industrie des matériaux de construction dans la région du Rhin supérieur. Et avec une utilisation statistique d’un kilo de matières premières minérales par heure et par personne, celles-ci représentent le plus grand flux de masse. Mais peu de gens le savent. Elle a voulu étudier de plus près la relation entre l’extraction de matières premières, la nature et les loisirs de proximité. Il en résulte un travail très clairement structuré, qui définit tout d’abord ce que l’on entend par matériaux de construction hier et aujourd’hui, comment et à quelles fins ils sont utilisés et comment ils sont extraits. Le Rhin supérieur et l’extraction de gravier et de sable jouent notamment un rôle important dans ce contexte. L’étude se penche ensuite sur la question de la durabilité et de son importance dans l’industrie des matériaux de construction. C’est ici que l’extraction régionale de roches entre en jeu ; grâce aux courtes distances de transport, elle contribue à la protection de l’environnement et du climat – les émissions inutiles de CO2 sont évitées. Les sites d’extraction ont une grande importance pour la biodiversité, écrit Amélie Schulz dans son travail : “En fait, la biodiversité est souvent même plus élevée après un tel processus qu’avant l’intervention, car une nouvelle diversité de vie apparaît dans les gisements ou les lacs et les habitats s’étendent”. Dans le cas des lacs de dragage, il s’y ajoute souvent une valeur récréative élevée en tant que zone de loisirs, et ce déjà pendant l’exploitation des matières premières. Entre-temps, ils sont aussi de plus en plus considérés comme des fournisseurs potentiels d’électricité dans le cadre de la transition énergétique ; les premières installations solaires flottantes sont déjà construites en Allemagne. L’intérêt de l’industrie pour la durabilité est en tout cas grand et elle se fait également auditer par des systèmes de contrôle spécialisés. Pour le prouver, l’élève a interviewé, dans la partie pratique de son travail, des représentants de quatre entreprises : de l’entreprise de matières premières (EKS Eugen Kühl und Söhne GmbH & Co. KG) au fabricant de blocs en béton (Kronimus AG) en passant par une société de distribution (Oberrhein-Handels-Union GmbH & Co. KG) et une entreprise de béton prêt à l’emploi (Peterbeton, Rudolf Peter Gmbh & Co. KG). Elle a ainsi pu mettre en lumière une grande partie d’une chaîne d’extraction et de production typique. Elle a interrogé toutes les entreprises sur l’importance pratique et la mise en œuvre de la durabilité dans leur quotidien économique ainsi que sur les limites qu’elles rencontrent. Il en est ressorti une image très différenciée. Pour toutes les entreprises interrogées, la durabilité joue un rôle important. L’utilisation économique de l’énergie en fait partie, tout comme l’utilisation et la fabrication de produits durables. S’y ajoutent des transports écologiques par rail ou bateau. La prévention de la production excédentaire, le recyclage des déchets ou l’utilisation de véhicules et de machines modernes et aussi écologiques que possible sont d’autres éléments. L’enquête a toutefois montré qu’il existe aussi des limites. L’entreprise productrice de matières premières a notamment cité la forte pression concurrentielle ainsi que les procédures d’autorisation longues et coûteuses. L’entreprise de béton commercial et l’entreprise de béton prêt à l’emploi sont préoccupées par différentes valeurs limites qui ne peuvent être atteintes qu’à grands frais. Et le producteur de produits en béton se heurte à des limites physiques lorsqu’il s’agit de remplacer le ciment dans ses produits. Tout cela est certes communiqué aux clients concernés, mais ceux-ci ne sont pas identiques au grand public. C’est pourquoi de nombreuses personnes ne sont pas ou peu au courant des activités de durabilité de l’industrie des matériaux de construction. Conclusion du travail en réponse à la question principale “L’industrie régionale des matériaux de construction gère-t-elle notre nature de manière durable lors de l’extraction des matières premières ?”: “La réponse à la question principale est “oui” si tous les participants contribuent à rendre la durabilité possible, du point de vue des producteurs par des procédés techniques toujours plus performants, du point de vue des fabricants, des transformateurs et des utilisateurs par une utilisation consciente et économe de ces biens”. Amélie Schulz a travaillé plusieurs mois à son enquête. Un travail tout d’abord pour l’école, dans l’esprit du vieux Sénèque. Mais peut-être en tirera-t-on quelques enseignements pour la vie pratique. Source: Kiwi Oberrhein